Hey !
C’est une réflexion profondément intéressante que propose Lucas au travers des partenariats.
Celle-ci questionne sur notre éthique, nos affinités, nos liens et nos appuis.
De part la dynamique ouverte et partageuse du 3C, il va se soit d’engager des partenariats (formelle ou informelle). C’est déjà le cas avec pleins d’assos (ATTAC, le troll fringant et la MJC sont les premières qui me viennent).
Ces partenariats ne peuvent exister que sous deux conditions :
- qu’il y ait un intérêt pour les deux parties (sociale, culturelle, éthique, économique…)
- qu’il y ait un accord de valeur
Il y a deux ans, le festival d’art lyrique d’Aix était venu nous voir pour nous proposer un partenariat pour organiser des sessions lyriques “Opéra On” au 3C pour présenter des opéras et proposer des tarifs réduits. Le sujet a soulevé des réactions en réunion ouverte et nous étions loin d’arrivé a un consensus. [En bref, dans le pour il y avait : présence d’une culture nouvelle au 3C avec accès libre, mise en place de tarif bas, reconnaissance et valorisation par une structure reconnue. Dans le contre : les tarifs n’étaient que pour les - de 30 ans, sans conditions socio-économiques. Le festival d’art lyrique est élitiste, construit avec et pour la bourgeoisie, avec des tarifs prohibitifs.]
Je parle de cette exemple mais je ne met pas le festival d’art lyrique et les théâtres dans le même sac.
Le modèle que l’on me semble défendre au 3C est un modèle culturel ouvert, populaire et amateur. On peut se poser la question de savoir si nous choisissons ce modèle à cause de contrainte de moyen (place, sous, fonctionnement en partie bénévole) ou par philosophie. Si c’est bien par philosophie, ces valeurs doivent trouver du répondant auprès des structures avec lesquelles nous créons des liens.
Le seul lien profond qui existe entre nous et les 4 théâtres est plus un lien d’activité commune que de valeur commune. Nous sommes des lieux culturels. En dehors de ça, il me semble que nous sommes aussi différent qu’un maraîcher bio est éloigné d’une exploitation agricole conventionnelle. Si on regarde vite, on voit le même produit. Mais lorsque l’on porte notre attention, on constate que la façon de produire est différente, que les valeurs sont distinctes, que la saveur ne sont pas les mêmes et que l’objectif n’a rien à voir.
Je reste ouvert à la discussion
Bises